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Demain, ouverture du festival Désordres à l'Hybride !

En présence d'Hélène Fleckinger, historienne du cinéma spécialiste des films féministes et des pratiques militantes du cinéma et de la vidéo, et en collaboration avec le peuple qui manque, nous avons voulu ouvrir le festival Désordres par une soirée de projections.

 

Cette rétrospective en vidéo offre un contexte historique et artistique au festival, en retraçant des années 70 à nos jours une histoire des liens entre mouvement féministe et art performance.


Avec :


Sorcières camarades (1971, 10 mn) / Danielle Jaeggi
 « Un film sur les femmes / Un film par des femmes / Un film pour les femmes / Avec une caméra d’homme. Un jour des femmes verront ces images de notre triste survie et se demanderont comment nous avons pu la supporter.» (extrait)

Un geste en moi (1972, 20 mn) / D. Jaeggi
« (…) Entraîneuse de pères – Folle les seins en l’air – Nymphomane familière - Hystérique toque.
Images de femmes. Elles collent de partout.
S’en débattre en connaissance de sexe. »
Danielle Jaeggi, Paroles…elles tournent !,1976

Womanhouse (1974, 47 mn) / Johanna Demetrakas
« En 1972, (...) sous la direction de Miriam Shapiro et de Judy Chicago qui devinrent des figures majeures de l’art féministe dans les années 70 et 80 (…), vingt-quatre femmes (dont Faith Wilding) aménagèrent une maison à Los Angeles. L’espace domestique devenant espace d’exposition, la distinction entre public et privé disparaissait et les conventions régissant la représentation volaient en éclats ; la salle de bain et la maison de poupée devenaient des espaces d’exposition «appropriés» à l’art féministe.»
Peggy Phelan, Art et Féminisme, éd. Phaidon.
 

 

Free, white and 21 (1980, 10 mn) / Howardena Pindell
« En tant qu’artiste noire, le premier effet que vous ressentez quand vous entrez dans une galerie a encore à voir avec la couleur de votre peau. Vous n’êtes pas d’abord vu(e) comme un(e) artiste mais comme une entité politique. »
Free, White and 21, vidéo en forme d’autoportrait, relate les expériences de l’artiste, critiquant les féministes blanches et le racisme régnant dans le monde de l’art.

 

Acciones (2001 - extraits) / Mujeres Creando
« Folles, agitatrices, rebelles, désobéissantes, subversives, sorcières, filles de la rue, graffiteuses, féministes-anarchistes, lesbiennes et hétérosexuelles ; mariées et célibataires ; étudiantes et employées de bureau ; indiennes, souillons, pauvres filles et demoiselles ; vieilles et jeunes ; blanches et brunes, nous sommes un tissu de solidarité, d’identités, d’engagements, nous sommes des femmes. »

Mistermissesmister (2002, 11 mn) / Ana Borralho et Joao Galante
Alimentée par la symétrie masculin/féminin qui régule l’identité sociale et sexuelle, cette performance se base sur le désir d’échanger avec chacun des spectateurs une émotion forte provoquée par un « renversement des genres ».

Sexymf (2006, 12 mn) / A. Borralho et J. Galante.
Sexy MF est basé sur un imaginaire érotique, questionnant les asymétries qui régulent les identités sociales, et les définitions homme/femme, qui provoque de fortes émotions chez le spectateur en le/la confrontant avec des personnages dont les corps sont complètement exposés et qui font montre d’une ambiguité genre/sexe évidente.

 

 

womanhouse-3-hd.jpg

 

 

Samedi 26 février 2011 à 20 heures

au cinéma l'Hybride, rue Gosselet à Lille

 

4 € (adhésion Hybride)/Gratuits adhérentEs

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